We were many, children, climbing up trees, or else engraving our lover’s name on a trunk bark and on tree branches as well, as a token of eternity. This act reminds us of certain archaic beliefs which are still stuck in our common imagery.And precisely what trees can inspire us is a promise of eternity associated to a certain idea of the transcendency of the human perception of time.
read more...Jungle, sylva, forest, wood, plantation, thicket, wasteland, selvedge, glade, newly planted wood, park, square, street, avenue, garden, foliation, canopy, landscape, a lot of words call trees and their representation in the physical, natural and cultural space to mind.
Furthermore a tree holds a memory, as an immobile casket, in spite of the fact that ‘he’ thinks to belong to human history, to contribute to the identities of societies, to be part of the cultural imagery and to nourish art and literature.The way we glance at trees is, in many ways, singular even paradoxical, bouncing amid astonishment, fascination, fright, melancholy, indifference, rejection and hatred. The reason would be that we live in contradictory temporalities: one on the horizontal and the other on the vertical level.The horizontal space displays events which mark the human history while verticality boosts elevation offering a breakpoint to the flow of time.Eyes wander between earth and sky performing movements which are ascendant, descendant and vice versa.The vertical time, embodied by a tree, encourages us to experience the delights of infinity more than focusing on the finitude of our existence. It is the place of contemplation which points towards the sublime.
Nous étions nombreux, enfants, à grimper aux arbres, ou encore à graver nos amours dans l’écorce de leur tronc, de leurs branches comme un gage d’éternité. Un acte qui, par bien des égards, n’est pas sans rappeler certaines croyances archaïques encore bien ancrées dans l’imaginaire collectif.Car voilà ce que peuvent nous inspirer les arbres “une promesse d’éternité” associée à une certaine idée de transcendance du temps humain.
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Jungle, sylve, forêt, bois, futaie, breuil, friche, lisière, clairière, perchis, parc, square, place, rue, avenue, jardin, frondaison, canopée, paysage, tant de mots nous rappellent aux arbres et à leur représentation dans l’espace physique, naturel et culturel.
L’arbre encore renferme une mémoire, tel un coffret immobile, malgré lui il s’associe à l’histoire humaine, contribue à des identités sociétales, peuple l’imaginaire culturelle, nourrit les arts et les lettres.Le regard que nous posons sur les arbres est, à bien des égards, singulier voire paradoxal, oscillant entre étonnement, fascination, effroi, mélancolie, indifférence, rejet et haine. La raison en serait que nous occupons des temporalités contradictoires, l’un sur le plan horizontal, l’autre sur le plan vertical.Sur l’espace horizontal défilent les événements qui jalonnent l’histoire humaine, tandis que la verticalité est propice à l’élévation, opposant un point de rupture à la marche du temps. L’oeil vagabonde entre terre et ciel ; opère un mouvement ascendant, descendant et vice versa. Le temps vertical, exprimé dans l’arbre, bien plus que de nous renvoyer à notre propre finitude de l’existence, nous invite à éprouver les délices de l’infini. Il est le siège de la contemplation et la voie dressée vers le sublime.